Au sommaire de cette newsletter : une action en justice pour un blaireau martyrisé, le bilan 2020-2021 des accidents et incidents de chasse, une mairie qui renonce à des battues aux sangliers et la « réponse » indirecte de Willy Schraen à notre lettre sur les parcs et enclos. Bonne lecture !
BLAIREAU MARTYRISÉ PAR DES JEUNES : l’ASPAS PORTE PLAINTE
Le 20 mars, en Isère, un blaireau a été renversé par une voiture, puis violenté à coups de pieds par les occupants du véhicule. L’animal, agonisant, a été transporté jusqu’à la fête où se rendaient les jeunes. Sur place, ils ont continué à le martyriser, notamment en lui sautant dessus. Ils se sont filmés et ont publié leurs “exploits” sur les réseaux sociaux… Contrairement à ce qui a été relaté dans la presse, il y a bien matière à poursuivre en justice les auteurs de ces actes. L’ASPAS a donc lancé une procédure conjointement avec l’association MELES.
6 MORTS, AU MOINS 34 BLESSÉS ET DES CENTAINES DE BAVURES
Ce bilan non officiel, réalisé par l’ASPAS à partir d’une veille dans les médias et sur les réseaux sociaux, révèle à quel point la chasse reste une activité dangereuse et abusive, pour toute la population. Balles qui traversent les maisons, animaux domestiques pris pour cibles… les bavures sont hélas toujours aussi nombreuses. Devant toujours autant de dérives et de sentiment d’insécurité parmi les non-chasseurs, l’ASPAS réitère sa demande de réforme majeure et en profondeur de la chasse
LA VILLE DE FONTAINE (38) RETIRE 150 HECTARES À LA CHASSE
Bonne nouvelle pour la nature et les promeneurs ! Avec le soutien juridique de l’ASPAS, la ville de Fontaine, à l’ouest de Grenoble, a voté le retrait des terrains communaux de l’ACCA, soit près de 150 hectares de nature désormais protégée des fusils, sur les contreforts du Vercors.
POUR WILLY SCHRAEN, LES PARCS ET ENCLOS DE CHASSE FORMENT LA JEUNESSE !
Dans une interview sur Facebook, le président de la Fédération Nationale des Chasseurs a répondu (indirectement) à la lettre ouverte que lui avait envoyée l’ASPAS sur la chasse sur des animaux maintenus en captivité : pour lui, OK pour stopper l’engrillagement de la Sologne, mais pas question d’interdire les parcs et enclos de chasse, qu’il considère comme des centres de formation pour jeunes chasseurs… Un « en même temps » à résonnance politique, qui révèle à quel point l’éthique n’est pas le premier des soucis du premier responsable cynégétique de France