Au sommaire de cette lettre d’information : deux nouvelles victoires juridiques, des consultations publiques pour défendre les ours et les blaireaux, une étude inédite sur la biodiversité et l’agriculture et la parution du Goupil de printemps
DEUX NOUVELLES VICTOIRES POUR LES ANIMAUX SAUVAGES !
La première concerne le déterrage des blaireaux dans le Morbihan, avec l’annulation de l’arrêté préfectoral adopté le 20 mai 2019 en ce qu’il autorisait cette pratique entre le 15 mai et le 14 septembre 2020. >> En savoir plus
La deuxième concerne la “destruction d’animaux malfaisants ou classés nuisibles” dans le département de Haute-Garonne (renards, fouines, corneilles, bernaches…) avec
l’annulation des battues administratives qui avaient été autorisées du 1er mars au 31 décembre 2018.
DÉTERRAGE 2021-2022 : MOBILISONS-NOUS POUR LES BLAIREAUX !
Grâce à l’acharnement des associations devant les tribunaux et à une forte mobilisation citoyenne au printemps 2020, quelques belles avancées locales sont à relever.
Néanmoins, la période complémentaire de vénerie sous terre est toujours une réalité dans de nombreux départements français. L’ASPAS vous invite à soutenir les blaireaux en participant aux différentes consultations publiques en cours !
Liste des consultations publique
APPEL À S’EXPRIMER CONTRE
L’EFFAROUCHEMENT DES OURS !
En dépit de la victoire de nos associations devant le Conseil d’État et de l’avis « très défavorable » des scientifiques du CNPN, le ministère de la Transition écologique veut à nouveau autoriser l’effarouchement des ours des Pyrénées… Une protection efficace des troupeaux repose sur le triptyque Berger compétent – Regroupement nocturne du troupeau – Chiens de protection éduqués, et en nombre suffisant. Participez à la consultation publique pour dire NON à ces mesures inutiles, dangereuses et illégales ! >> Participer à la consultation publique |
LA BIODIVERSITÉ, PLUS FOISONNANTE DANS LES PETITES FERMES QUE DANS LES GRANDES
Une méta-analyse publiée fin mars 2021 dans l’un des journaux du groupe Nature montre que les petites exploitations agricoles ont tendance à être plus productives et plus riches en biodiversité que les grandes. Ces conclusions n’étonnent pas l’ASPAS qui, tout en œuvrant pour l’instauration de zones laissées en libre évolution, est partisane d’une agriculture respectueuse du vivant sous toutes ses formes. |